MARJORIE PASQUALINI : LA SOIF DE SAVOIR

par Raphaël Richard, le Lundi 19 Septembre 2022

Marjorie Pasqualini : la soif de savoir

Marjorie Pasqualini : la soif de savoir

Résilience Urbaine ne réunit pas que des spécialistes des écosystèmes naturels. L'association compte aussi d'autres talents comme Marjorie Pasqualini, graphiste et maquettiste, dont la curiosité l'a menée à croiser la route de la permaculture...

Pas évident de faire le portrait de quelqu'un qui affirme n'avoir « pas la mémoire des chiffres, du temps et des noms »... Ce serait toutefois en 2020 que Marjorie aurait suivi un cours certifié de permaculture avec Pascal Depienne, un des fondateurs de Résilience Urbaine. « Curieuse de tout », la Parisienne se retrouve alors les mains dans la terre.

Un retour aux sources pour celle qui a passé ses vacances dans sa jeunesse dans une ferme du Calvados, au milieu des animaux. « Sensibilisée très tôt à la planète » par ses parents, elle s'intéresse à la transition écologique et s'interroge sur certains non sens de la société actuelle. Le modèle Résilience urbaine résonne donc en elle quand Pascal lui en parle. « Je trouve ce projet magnifique, ça m'a tout de suite parlé car il faut construire des solutions au changement climatique pour les villes. » Elle se propose donc pour gérer la partie graphique et participe à créer la plaquette, le logo et le site Internet.

Un domaine dans lequel elle est autodidacte. Ayant quitté le lycée avant le bac, elle est embauchée dans une agence de graphisme dirigée par un patron qui la forme. Puis elle « fait [s]on chemin » et travaille beaucoup en intérim car « cela permet de voir beaucoup de choses ». A son compte depuis 2004, elle multiplie ensuite les travaux de maquette et choisit ses missions comme chef de projet. « Ce que j'aime dans mon boulot, c'est qu'on fait un document, puis on passe à autre chose. »

Rattrapée par la nature

En suivant Résilience Urbaine, Marjorie relève qu'il manque une identité pour les professionnels derrière le modèle. De là naît les Urbaculteurs, qui dispose désormais d'un logo et bientôt aussi de leur site Internet dont la graphiste a aussi accompagné le développement. Car en plus de la maquette, celle-ci s'est formée, toujours en raison de sa curiosité, à la création web et à Wordpress (une solution de gestion de site).

En parallèle, la nature l'a rattrapée. « L'envie de vert » l'a conduit en 2021 à quitter la région parisienne pour Tours. Son rêve est toutefois, quand ses enfants seront un peu plus grand, d'aménager un camion et de travailler en itinérance. Une manière de continuer à découvrir, elle qui a la « passion de tout apprendre ».

Texte : Raphaël Richard