SIMON ROY SUR LA ROUTE DE LA RÉSILIENCE

Simon Roy sur la route de la résilience

Ancien salarié des Urbaculteurs toujours actif, Simon Roy est parti le 14 septembre à vélo à la rencontre des personnes actives localement pour mettre en place de nouveaux modèles urbains. Ce projet baptisé « Nouvelles voies urbaines » sera à découvrir au fil des étapes dans un podcast du même nom.

Le départ a été un peu laborieux mais il est en route. Simon a retapé un vélo puis s’est élancé vers Niort. Après être passé donner un coup de main chez des amis, il doit rejoindre une Urbacultrice, Céline, avec quelques rencontres prévues au passage. « Je pars à la rencontre des personnes actives dans leur localité en matière de résilience urbaine, voire de permaculture urbaine, bref qui travaille sur des alternatives au modèle urbain et peu importe leur statut administratif. En ce qui concerne les thèmes, ça peut toucher à tout : l’habitat, la santé, la finance, l'alimentation, l'énergie, etc. », explique-t-il.

Outre les connaissances, l’ancien salarié des Urbaculteurs toujours actif au sein de l’équipe a prévu des immersions à durées variables selon les projets et les capacités d’accueil. L’objectif : « comprendre comment fonctionne chaque structure grâce au contact avec ceux qui les portent ». Lors d’un de ses premiers arrêts, en plein centre-ville de Poitiers, il a par exemple rencontré Florence Morisot, agricultrice urbaine de l'entreprise Broutilles, dont l’activité tourne autour de la production de graines germées, de micro-pousses et de fleurs comestibles à destination des restaurateurs de Poitiers. Après Niort, direction La Rochelle, puis Nantes, Vannes, Lorient, Quimper, etc. Un parcours de villes en villes ponctué d’arrêts à la campagne où il échangera un peu d’aide contre le gîte et le couvert. Des rencontres qui pourraient aussi conduire à donner des conférences sur le modèle Résilience Urbaine.

Interviews diffusées en podcast

Mais tout n’est pas encore calé sur son itinéraire qui pourrait tourner autour des 10 000 km. Au-delà de la France, il a déjà repéré des adresses en Belgique ou en Suisse. « J'ai recensé des projets, regroupés par ville ; quand j’approche, je tri et je contacte. Il reste encore à planifier de nombreuses choses, tout en laissant de la place aux contacts et aux informations récoltées au cours du voyage. » Il est d'ailleurs toujours à la recherche de projets qui s'inscrivent dans cette dynamique, tout comme de pieds à terre proches des villes. « Selon le nombre de projets retenus, mes séjours dans chaque ville peuvent durer 3-4 semaines et il me faut alors trouver comment me loger à moindre coûts, c'est la plus grande difficulté. »

Afin de documenter son périple, Simon prévoit « des interviews des personnes rencontrées pour parler de leur activité, de l’ancrage local et de comment leur activité peut s'intégrer dans un modèle urbain alternatif, durable, sobre, inclusif et résilient. » Des témoignages qui seront diffusés en podcast au fil de l’eau. Le premier épisode ne devrait pas tarder. Aventure à suivre sur Instagram sur le compte @nouvelles_voies_urbaines.